mardi 31 décembre 2013

Trois outils pour mieux définir mon projet professionnel

Un projet professionnel doit avant tout être motivant, réaliste et réalisable. C’est pourquoi avant de le définir, vous devez nécessairement prendre du recul sur ce que vous êtes, sur ce que vous avez fait. Rien n'est joué et réfléchir à votre projet vous aide à envisager toutes les possibilités pour mieux les évaluer, les combiner et faire des choix.

Trouver une idée de projet professionnel

Vous avez couché sur le papier vos expériences, vous avez interrogé votre entourage, vous vous êtes remémoré vos rêves d'enfant et aucune idée ne surgit ? Voici trois outils supplémentaires pour vous aider à faire le point...

mardi 24 décembre 2013

Je veux un projet professionnel à mon image

Quelles compétences pour
quel projet  professionnel ?
Rien de plus déstabilisant qu'une personne  qui ne sait pas ce qu'elle veut... et j'en croise souvent, croyez-moi ! Au mieux, mon vis-à-vis sait ce dont il ne veut plus mais pour le reste, c'est le vide intersidéral : "Je ne veux plus exercer mon ancien métier mais je ne sais pas ce que je pourrais faire à la place : vous pouvez m'aider ?". Pire : " Je suis tenté par la psycho ou  l'événementiel ou bien monter mon restaurant ou bien..." et mon interlocuteur de partir dans tous les sens. Ou encore : "Je veux faire une formation ! - Dans quel domaine ? - J'sais pas : proposez-moi quelque chose !" (sic).

Non ! Votre conseiller Pôle Emploi (ou votre coach ou votre consultant en outplacement ou votre accompagnant quel qu'il soit) n'a pas de baguette magique et n'a pas envie de jouer à "Vis ma vie". C'est à vous et à vous seul qu'il revient de définir votre projet en fonction de vos aspirations et de votre propre vécu. Voire "vos" projets, car il n'est pas mauvais d'avoir une solution de rechange.

vendredi 20 décembre 2013

Mobilité, quand tu nous tiens !

Une mobilité professionnelle 
en constante hausse
De par mon métier, je rencontre évidemment, sans doute plus que d'autres, des gens (plus ou moins) prêts à la mobilité.

Précisons dès à présent que la mobilité professionnelle consiste pour une personne, salariée ou non, à changer de poste et/ou de grade, à l'intérieur d' une même branche professionnelle ou dans une autre. Elle peut se réaliser au sein de la même entreprise (on parle de mobilité interne) ou par passage d'une entreprise à une autre, accompagné souvent par une période de chômage (ou mobilité externe). A ne pas confondre avec la mobilité géographique (changement de lieu de travail) bien que ces deux notions soient souvent liées.

mercredi 18 décembre 2013

Le compte personnel de formation devra faire ses preuves


Des formations qualifiantes
utiles à l'économie
En veille permanente sur tous les sujets concernant l’orientation et l’évolution professionnelle tout au long de la vie, j’ai suivi comme tout un chacun les péripéties de l'ANI (accord national inter-professionnel) sur la formation professionnelle signé le 14 décembre dernier.

J’attendais beaucoup du compte personnel de formation (CPF). Opérationnel à partir du 1er janvier 2015, ce compte pourra être ouvert dès l'âge de 16 ans et suivra la personne tout au long de la vie, même si elle se retrouve au chômage ou change d'emploi (contrairement au dispositif précédent, le DIF ou droit individuel de formation, plus rigide). Le salarié bénéficie d'un nombre d'heures annuel crédité sur son compte, à hauteur de 150 h maximum sur 9 ans.
Si cet assouplissement des règles et le rallongement du nombre d’heures me paraissent plutôt positifs, je crains que ce dispositif ne soit pas beaucoup plus efficace que les précédents.

vendredi 13 décembre 2013

Se reconvertir : réfléchir avant d'agir


Nous avons tous une bonne raison de nous reconvertir

En ces temps de chômage de masse et d’horizon bouché dans certains métiers, qui d'entre nous, en poste ou en transition professionnelle, n'a pas songé un jour ou l'autre à donner une nouvelle orientation à sa carrière et à changer de vie. Bien plus, dirai-je : qui n'y a pas été obligé ? 

Quoi qu'il en soit, que vous vouliez réaliser votre rêve, donner un sens à votre vie ou mieux la gagner, votre décision de vous reconvertir a trop d'impact sur votre vie personnelle et professionnelle pour ne pas être mûrement réfléchie.


mardi 10 décembre 2013

Et si on s'auto-formait (suite) : tout savoir sur la "MOOCmania"



Se former chez soi tout au long de la vie
Vous êtes tenté par la formation continue ? Vous avez sûrement entendu parler des MOOCs (ou "massive open online courses"), souvent conçus par des établissements de l’enseignement supérieur renommés. Nés aux États-Unis en 2008, sous les auspices du MIT et de l’université de Stanford, ces cours en ligne collaboratifs sont ouverts à tous gratuitement (pour l’instant en tous cas) et sans condition de diplôme. Pendant une petite dizaine de semaines, les participants suivent des leçons en vidéo, testent leurs acquis et échangent virtuellement entre eux ou avec les professeurs.

mercredi 4 décembre 2013

Et si on s'auto-formait ?

Monter en compétences
grâce à l'autoformation
Au cours de mon atelier sur les dispositifs de formation, je commence toujours par faire réfléchir les participants sur la réelle nécessité de se former. Entendez par là reprendre des apprentissages théoriques plus ou moins longs en centre de formation (ou école ou université) avec un diplôme à la clé. 
Est-ce vraiment indispensable ? La formation n'est-elle pas un moyen de se rassurer soi plutôt que de rassurer un éventuel employeur ? N'est-ce pas une façon de reculer le moment de retrouver le milieu du travail ?

S'agissant des demandeurs d'emploi, une simple évaluation des compétences et capacités professionnelles (ECCP) effectuée avec Pôle Emploi peut suffire à confirmer leur niveau sans avoir besoin d’entamer une formation longue, souvent coûteuse et, au final, inutile…

Par ailleurs, certaines connaissances sont accessibles gratuitement et, plus ou moins, facilement !

Travailler mais pas que...


S'épanouir autrement
Comme je l'ai déjà évoqué, travailler permet à nombre d'entre nous de se positionner dans la société. Pour d’autres, le travail est une valeur en voie de disparition. Nous assistons alors à une remise en question de l’exaltation de l’effort. Finie la célébration passéiste et exclusivement sacrificielle d'une France laborieuse et méritante « qui se lève tôt pour travailler dur ». Le « travailler plus pour gagner plus » a fait son temps !