mercredi 30 avril 2014

La mobilité professionnelle, ça se prépare!

Nos représentations ?
Après l'étude menée par Pôle Emploi, je viens de découvrir celle de l'ESSEC sur le même thème bien qu'il s'agisse cette fois d'une analyse concernant l'évolution de carrière des cadres.

On y apprend qu'une personne sur deux connaît des changements professionnels radicaux au cours de sa vie. La réflexion sur une possible mobilité s'engage autour de la quarantaine. Après, nous entrons visiblement dans cette fameuse catégorie des " seniors " où tout changement professionnel paraît difficile à envisager (
pour en savoir plus, consultez le livre blanc de l'ESSEC, " Milieu de vie professionnelle : l’heure des questionnements ").

Sans grande surprise, nous constatons que, si plus de la moitié des gens
(55 %) se décident à changer d'emploi pour vivre leur passion ou améliorer leurs conditions de travail, le reste y est plutôt poussé par un plan social ou par des raisons familiales. Une fois encore, nous sommes loin d'une mobilité professionnelle choisie bien que 86 % des employeurs se déclarent satisfaits des collaborateurs ayant fait une reconversion.

Les secteurs ou les fonctions qui attirent le plus : le conseil, l'environnement, le commercial, la bancassurance. La création d'entreprise plaît aussi, ce qui peut sembler logique à un âge où on a acquis suffisamment d'expérience et de maturité pour avoir envie de voler de ses propres ailes.

Plus original, l'étude nous indique les trois changements de carrière les plus courants, chez les cadres en tous cas. Les directeurs financiers auraient ainsi tendance à devenir directeurs des ressources humaines. Les informaticiens seraient tentés par le commercial. Ceux qui évoluent dans le marketing opteraient plutôt pour une carrière dans le social.

Enfin, nous retrouvons les freins inhérents à toute démarche de mobilité : la complexité (réelle ou supposée) des démarches à entreprendre, la crainte de perdre une situation solide (phénomène aggravé par la crise), le manque d'informations et l'absence de moyens pour financer une formation. 


Ces deux derniers points peuvent surprendre - en tous cas moi m'étonnent -  de la part d'un public qu'on croirait au contraire sur-informé. Mais n'est-ce pas le cas de beaucoup d'entre nous ? Pris par notre quotidien, le nez dans le guidon,  nous nous trouvons bien démunis quand nous envisageons de changer, volontairement ou non. 

D'où la nécessité, quelle que soit notre situation, de ne pas attendre le dernier moment ni la situation de crise ou le chômage pour envisager une transition professionnelle. Alors évitez vous aussi de vous faire surprendre ... Soyez pro-actif, formez-vous tout au long de votre vie y compris pendant que vous êtes en emploi. En un mot an-ti-ci-pez !

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