dimanche 20 mars 2016

Débarrassons-nous de nos croyances limitantes

Débarrassons-nous de nos croyances limitantes
Débarrassons-nous
de nos croyances limitantes
Nous avons tous nos représentations, nos croyances et celles-ci peuvent être des ressources ("Je peux relever n'importe quel défi !"). Mais elles peuvent aussi se révéler limitantes et nous empêcher d'avancer. J'en entends souvent de cette espèce : "Je suis trop âgé/e, trop inexpérimenté/e ou, au contraire, trop expérimenté/e, trop jeune, trop femme" et j'en passe.  

En psychologie, une représentation est une perception, une image mentale dont le contenu se rapporte à un objet, à une situation, à une scène (etc.) du monde dans lequel nous vivons. Elle fournit des notions prêtes à l’emploi grâce auxquelles nous interprétons, nous expliquons et nous prédisons la réalité

Nos représentations quelles qu'elles soient nous permettent donc, de par leur contenu, à la fois de comprendre et d’expliquer la réalité. Quand elles interviennent a posteriori, elles servent à justifier nos choix et nos attitudes. Grâce à elles, nous nous situons dans notre environnement et nous le maîtrisons. Elles guident nos comportements et nos pratiques. Elles représentent ce que nous pensons être vrai.

Nos croyances sont pour une bonne part issues du milieu dans lequel nous vivons, de notre culture, de notre expérience et de l’image que nous ont transmise nos parents et les personnes qui nous ont entouré (groupe familial, entreprise, parti politique, etc.).

Une représentation limitante est une vue de notre esprit qui nous fait croire que nous ne sommes pas capable d'agir. Elle nous vient le plus souvent de notre éducation ou de nos expériences passées (en particulier de nos échecs). Elle bride notre potentiel. Or, souvent cette idée ne repose sur rien de vraiment concret ni réel !

Cette croyance a aussi un effet pervers : plus nous y croyons, plus nous essayons de trouver des preuves qui la justifient alors que, pourtant, le fait de la dépasser nous donnerait l’opportunité d’exprimer le meilleur de nous-même.

Nos croyances ressources, au contraire, nous aident à identifier et à tirer parti des opportunités là où nos croyances limitantes nous focalisent sur le danger et nous emprisonnent dans des stratégies destructrices (l'attaque, la fuite, l’immobilisme, etc.).
Les croyances limitantes les plus courantes tournent autour du désespoir, de l'impuissance et de la dévalorisation. Le désespoir s'exprime par "Quoi que je fasse, cela ne fera aucune différence. Ce que je veux est impossible à obtenir". L’impuissance survient quand nous estimons que le but est possible à atteindre pour les autres mais pas pour nous car nous ne sommes pas assez bien pour cela. La dévalorisation se caractérise souvent par des pensées du style "Je ne suis pas à ma place. Je ne mérite pas d’être heureux ou de réussir".

Pour avancer dans notre vie, nous avons besoin de changer ces croyances limitantes en croyances impliquant l’espoir dans le futur, la confiance dans nos capacités et dans notre sens des responsabilités et l'estime de nous-même.

Plutôt que de nous lamenter en pensant que nous n'y arriverons jamais, essayons de comprendre comment nous pourrions faire pour réaliser notre projet. Très souvent, nous nous pensons incapables parce que tout simplement, nous ne savons pas nous y prendre.

Appuyons-nous chaque fois que possible sur nos compétences et sur nos expériences réussies. Nous en avons et nous avons tendance à les oublier pour nous concentrer sur ce qui ne fonctionne pas (ou nous le craignons en tous cas !).

Enfin, n'hésitons pas à copier et inspirons-nous des personnes qui ont réussi. Observons comment elles sont arrivées là où elles en sont et appliquons les mêmes formules. Si cela a marché pour elles, pourquoi pas pour nous ?

1 commentaire:

  1. Ne sommes-nous pas ici dans un domaine clé du développement personnel, celui des croyances qui nous habitent et de leurs effets sur notre vie ?

    Nos pensées et ce que nous communiquons verbalement ou non-verbalement aux autres sont constitués de contenus s’inscrivant dans 3 grandes catégories.

    Les « Faits » vérifiables par tous (Il est seize heures au moment où j’écris ces mots, par exemple).

    Les « Etats Internes éprouvés » : sentiments, émotions, sensations, affects présents à tout instant de notre vie (Je m’ennuie dans une réunion de service. Pourquoi est-ce que je produis ce sentiment d’ennui ?)

    Les « Opinions » : jugements, évaluations de la réalité, prises de positions, choix et décisions qui en découlent. Tout cela est dans l’ordre des croyances, de leurs causes ou de leurs conséquences.
    Reprenons pour exemple celui de l’article : « Quoi que je fasse je n’obtiens pas ce que je souhaite » Le sujet n’a pas nécessairement conscience de cette croyance, affirmation explicite, ou le plus souvent implicite, verbale, ou comportementale. Remarquons en passant sa structure : une équivalence (faire ET ne pas obtenir) figée par une généralisation (quoi que). Cette affirmation implicite porte ici sur le sujet lui-même. Certaines portent sur les autres, d’autres sur le monde (choses, lieux, informations, actions perçues).

    Comme l’écrit Dominique, elles remplissent la fonction de filtres de la réalité externe, n’en perçoivent que la part qui leur convient et ne nourrissent notre réalité interne que d’une manière sélective. En tant que filtres elles ne laissent passer que ce qui les confirme : elles s’auto-alimentent grossissent à notre insu comme une boule de neige et sont encore renforcées par les états internes qui les accompagnent toujours.
    C’est ce qui rend nos opinions si rigides et si peu modifiables.
    Or dans ce flux de croyances qui forment l’armature de notre discours, de nos décisions et de nos actions, celles qui portent sur nous ne sont ni les moins nombreuses, ni les moins agissantes : elles forment l’image que nous avons de nous-mêmes. Ce qui justifie pleinement l’injonction qui forme le titre de l’article : « Débarrassons-nous de nos croyances limitantes ».
    Je me permettrai simplement de préciser que nos croyances sont limitantes ou ressources selon les contextes où elles se trouvent activées. Ainsi Gautier pense que finaliser ses projets au dernier moment lui procure le stress positif et la créativité lui permettant des résultats originaux toujours rendus à temps. Bien ! Jusqu’au jour où une évaluation trop optimiste de la facilité d’un cahier des charges de 3 pages, confié pour une date très lointaine, à lui qui a l’habitude des problèmes de 40 à 50 pages, le lui firent oublier pendant des semaines. Jusqu’à l’avant-veille de l’échéance. C’est avec effroi qu’il s’aperçut alors des complexités contenues dans ces 3 pages encore jamais lues : il lui faudrait des semaines pour les résoudre…

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